vendredi 30 mai 2014

Ah ! les tétines ...



Je suis un peu nostalgique de la "période tétines" *

Que c'était bon de s'équiper, de chausser les bottes, humer le fond de l'air (frais) du matin, de choisir un azimut et de tenter de s'y tenir. 
Fredy sur son 400 et moi sur mon... 650 (!!) partions à l'aventure par monts et par vaux, le nez au vent, les sens en alerte pour choisir la meilleure trace.
Les sous-bois aux parterres veloutés d'aiguilles de pin, la rocaille des chemins, les crêtes qui se découpent sur l'horizon ... point de recoins inconnus pour nos machines, évoluant en souplesse dans un paysage bucolique et sans cesse renouvelé.

Plaisir différent de la route, l'enduro "balade" est un excellent moyen de visiter une région en pilotant selon des méthodes finalement complémentaires et qui ne seront que profitables à ta grande expérience de la moto.

Essaye dès que possible ! 



Quelque part, pas très loin de la Croix de Rochefort, au dessus de Beaujeu. (Bon, là on est paumés)


* on nomme "tétines" les crampons des pneus tous terrains ;-)

samedi 24 mai 2014

Le puzzle racer > work in progress 2

Le voilà !

Il est de retour, et il n'est pas content.
Pas content parce-que pour un tas de raison je l'avais un peu mis de côté.
Mis de côté, mais pas oublié. Ah ça non !
Si tu décides de te lancer, comme beaucoup ces temps-ci, bricoler un café racer ou toute autre prépa nécessite un peu de sous (j'en ai pas !) des idées à toi (j'en ai plein) des idées venant d'ailleurs (pour gagner du temps et ouvrir tes shakras) du temps, et une motivation constante.


C'est ce dernier point qui fait souvent défaut et qui te pousse à lire dans les petites annonces des phrases du genre "projet à finir"...

Seulement voilà : si il y a au moins une chose qui m'anime, c'est bien de finir ce que je commence.
Et puis il a quand même une bonne bouille mon Puzzle Racer !

Donc je me suis repenché sur son berceau.
C'est loin d'être fini puisque tu le sais : le diable se cache dans les détails ! et notamment dans la finition.
Quelle galère ! mais aussi quel plaisir de fignoler autant que faire se peut chaque raccord, chaque écrou.
Il en reste des choses à faire !
Pourtant je ne résiste pas au plaisir de te montrer ou j'en suis, même si je laisse sortir Suzette sans artifices, sans même un coup de peigne.



Plusieurs petits soucis électriques subsistent, le raccord titane/aluminium du silencieux ne me plaît pas, les fixations de la coque arrière non plus. Les pneus ne sont pas terribles. Je n'ai pas encore trouvé de clignotants qui me satisfassent ou même un support de plaque qui ne casserais pas trop la ligne générale.
Tu vois ! j'ai pas fini de rire avec ces trucs.

Mais tout de même : la moto fonctionne correctement, le moteur prend ses tours, le silencieux Shark, marié au filtre K&N fait un bruit des plus agréables sur ce twin au son d'origine moyen. Le tout prend un caractère bien trempé.
Héhé ! ça sent la poudre ! 
Bon ok, la petite poudre. Une poudrinette. Sûr, ça change du 1100.

Mais quel plaisir !


Lightweight ;-)






A SUIVRE !  (évidemment !)

mercredi 21 mai 2014

"Des fois ça marche, et des fois ça marche pas ! "

C'était la maxime d'un célèbre illusionniste que tu as bien connu, toi le spécialiste des années 70/80...
Tu vois, je l'avais oubliée. Garcimore n'aurait pas hésité à l'appliquer en tentant d'allumer Ginette.
Ginette, c'est le p'tit nom de mon side-car. C'est une vaillante Yamaha 900 XJ 31A de 1984. Elle doit ce prénom, devenu sobriquet, au fait que le porte-clés qui m'a été fourni avec la clé de contact est une chouette en métal qui fait l'article pour un bar perdu :  "chez Ginette, c'est chouette !"
Donc, normalement, allumer Ginette est loin des goujatteries auxquelles tu pensais. Ne dis rien !, tu t'enfonces.
On insère la clé dans le contacteur, on la tourne vers la droite. Les voyants de point mort et de pression d'huile se mettent à luire tranquillement. 
D'un doigt distrait, tu n'as plus qu'à appuyer sur le bouton rouge, sur le commodo droit.

J'étouffais comme il faut, engoncé dans mon blouson d'origine Allemande qui me va un peu petit mais permet de braver les frimas. 
Rien.
Pas le moindre début de hoquet, point de soubresaut.

Ginette, à poil. Disons plutôt, partiellement démontée ...
Ah ça ! le démarreur tourne. Il entraine le fichu moulin avec force et vitesse.
Mais point d'explosions.
Las ! il a fallu démonter Ginette. Faire un méthodique recherche de panne... et celle là n'est pas fugitive ! l'eut-elle été, je ne me serais pas inquiété : un fugitif fini toujours par être rattrapé.
Mais non. La panne est là, bien installée.
Elle se paye ma bobine !
Justement, la recherche me conduit de ce côté ... à moins que la compression n'ai pris la fuite ?
Du haut de ses plus de 200 000 km (à vue de nez) Ginette reste un singe à qui on n'apprend plus à faire la grimace ... et puisque c'est un side-car, ce singe là n'a pas fini de m'en apprendre !

A suivre ... ;-)

Présente est la Force jeune padawan. Les enfants se marrer cela fait.

lundi 19 mai 2014

Troisième dimension

Encore un dimanche ensoleillé !
Et c'est pas fini...
Les sens-tu les parfums de la route ? 
L'herbe coupée qui sèche sur le bord, les odeurs changeantes des sous-bois, les différentes masses d'air traversées, fraiches ou au contraires chaudes, ouatées, le goudron surchauffé ou encore la sortie de ferme ... et ses projections de bouses !
Oui je sais j'exagère, mais à peine.  
A moto, peu importe la vitesse à laquelle tu choisis de faire défiler le paysage. Tu t'inscris dans un tout, aussi sûrement que si tu étais à cheval.
Il est certain que l'automobiliste climatisé est aux antipodes de ce genre de ressenti, et pour cause ! il ne dispose que de l'image, pas du son et encore moins des odeurs.
La 3D, il n'y aura jamais droit, tant pis pour lui ! 



mercredi 14 mai 2014

Le roulage, paddock pics

Voilà la suite !

Comme d'habitude, j'ai chargé ma carte mémoire d'un tas de clichés. Je n'avais pas un accès très intéressant pour des photos d'action, aussi je te propose quelques vues du paddock. C'est toujours instructif ! et parfois amusant.




 






























































lundi 12 mai 2014

Le roulage

Ah !
Me voilà donc de retour aux affaires, après un pont du 8 mai fort apprécié. Un nécessaire retour aux sources en famille, du coté de Wallnut Grove, aurait dû calmer mon esprit fort encombré et apaisé par plusieurs centaines de kilomètres à dos de ZRX, par monts et par vaux.
Oui, mais non.
D'une part je ne peux que déplorer la disparition progressive de la mythique nationale 7, peu à peu remplacée par d'insipides voies rapides. Le voyage à moto pour rallier mes familiales contrées perd à chaque fois un peu des agréments qui me le faisait goûter avec plaisir, attendant avec impatience telle ou telle portion viroleuse, tel ou tel paysage. Maintenant tout n'est que béton, radars et panneaux représentants les paysages dans lesquels tu évolues, mais sans les voir (ou presque)
D'autre part c'est sûrement bien pour le pékin pressé, vu que l'on gagne près d'une heure sur un trajet qui en compte quatre. M'enfin bon, visiblement, on arrête pas le progrès même si parfois c'est ... chiant.
Me voilà donc rendu quelque part aux confins du Boischaut, de la Marche et du Bourbonnais.
Et c'est cette dernière région qui focalise mon attention, puisque ces 8 et 9 mai avaient lieu les journées de roulage organisées par le Team D'ND, sur le circuit du Bourbonnais à Moulins/Montbeugny dans l'Allier. 

Bon. D'un point de vue moto, qu'est-ce qu'une journée de roulage ?
Bonne question ! 
Organisée souvent par une asso de pilotes ou un team de compétition, une journée de roulage permet à tout un chacun de pratiquer la moto en bénéficiant des infrastructures d'un circuit automobile à un tarif accessible. La plupart du temps ces journées sont organisées autour de cessions regroupant plusieurs niveaux de pilotage, permettant à tous de profiter pleinement de la journée. Plusieurs cessions sont mises en place, certains choisissant de progresser simplement quand d'autres viennent tester du matériel ou s'entrainer en vue d'une compétition.
L'inscription, payante, permet généralement à l'organisateur de financer sa saison de course ou son asso.

Thomas, "je penche, donc je suis"

Ce jeudi, puisque j'étais dans le coin, je me suis donc rendu sur le circuit du Bourbonnais pour voir évoluer Thomas, sur Kawasaki ER-6 "twin cup" ainsi que Kristell et Christophe, équipage de choc de l'attelage 516 en championnat de France de la montagne catégorie side-car.
De nombreux autres protagonistes du championnat montagnard étaient présents. En effet le team D'ND en est un acteur important, tant en solo qu'en side car.
Et tant qu'à être en famille ce weekend, je suis allé sur place encadré de Sylvain "le Pouic", mon frère, et Adama "not' beauf", pour qui ce fut une première.

Bien sûr j'ai pensé à toi et, concentré, j'ai déclenché le Nikon à tout va ! 
Voilà donc un florilège de ce que je t'ai rapporté.

De gauche à droite : Kristell, singe (le féminin ne s'impose pas ...) Christophe, pilote.


Orga au poil, fin pilotage et ambiance aux petits oignons... du tout bon !


Comme d'hab', les F1 vont bien ...


... et les F2 aussi !

 
Le Suz' Dj, assurément l'un de mes préférés ! quelle pêche !








Faire rouler une moto, c'est souvent un sport d'équipe !





La Martin/Suzuki 1100 GS d'Etienne Bocard, le boss des freins Beringer


Réflexion devant le système de freinage de la même Martin/Suz'. Etienne teste ses produits lui même, autant que possible.

La Kawa de Tom









Poste de pilotage d'un F1 LCR ...Rhâââ !!!







Indétrônable Guzzi !